Japon : quelques contes japonais
Voici des contes japonais, lus dans le contexte de notre voyage virtuel au Japon. Ils sont présentés ici, tout simplement dans l'ordre où nous les avons découverts.
Le garçon qui aimait trop la sieste, de Dianne Snyder, illustré par Alan Say, chez L'Ecole des Loisirs (1995)
Une veuve travaille dur pour élever son fils, mais celui-ci est paresseux : il ne fait que manger et dormir. Il s'avère finalement qu'il a un plan pour améliorer leur quotidien. Lorsque sa mère comprend, elle l'aide, mais il se pourrait bien que Taro soit surpris des résultats...
La grand-mère qui sauva tout un royaume, de Claire Laurens, illustré par Sandrine Thommen, chez Rue du monde (2012)
Lorsque le seigneur du royaume, terrorisé par la vieillesse et croyant que les personnes âgées sont inutiles, oblige toutes les familles à abandonner dans la montagne leurs aïeux, Chôji ne parvient pas à accepter cet ordre. Il vit seul avec sa grand-mère et tient énormément à elle. Mais voilà que le rival du seigneur envisage de déclarer lui la guerre, si le seigneur ne parvient pas à résoudre trois énigmes fort complexes...
Le conte est suivi de quelques pages documentaires sur le pays du Soleil Levant.
Aguri et le vieil homme qui faisait fleurir les cerisiers, de et illustré par Grégoire Vallencien, chez Lire c'est partir (2010)
Cet album est librement inspiré d'un conte japonais. Aguri est un personnage pas très sympathique, envieux et menteur. Il jalouse un vieil homme qui semble avoir une chance incroyable et le sollicite constamment pour qu'il lui prête ce qui pourrait bien être à la source de cette chance. Mais avec lui, les résultats sont bien différents...
La légende du chat porte-bonheur, de Wendy Henrichs, illustré par Yoshiko Jaeggi, chez Circonflexe (2012)
Un moine recueille un chat qui prend souvent une posture étrange : il lève la patte antérieure droite. Tous deux vivent heureux mais dans une grande pauvreté. Cependant, la particularité de ce chat va changer leur vie grâce à une rencontre fortuite.
C'est un récit traditionnel du Japon très célèbre (l'histoire du Maneki Neko). Ce chat qui fait un signe accueillant est un porte-bonheur. Des figurines sont vendues partout !
Le marchand de pêches, de Yui Togo, illustré par Sandrine Thommen, chez Picquier Jeunesse (2012)
Un paysan très pauvre mais toujours de bonne humeur trouve pour épouse la plus charmante des femmes. Mais le seigneur la réclame comme dixième épouse. Heureusement, cette dernière a le temps de préparer un plan et de le chuchoter à son mari, pour assurer leurs retrouvailles et même leur fortune...
Sankitchi le renard, de Satoru Satô, illustré par Tsutomu Murakami, chez Grandir (1991)
Sankitchi est apprenti forgeron chez maître Mohei. Au départ, frêle garçon, il se montre finalement à la hauteur de sa tâche et est même pressenti pour devenir le sucesseur de Mohei et l'époux de sa fille. Seulement, il disparaît un beau jour et ne revient pas. Plus tard, c'est un renard qui se présente à eux...
Les deux vies de Taro, de Jean-Pierre Kerloc'h, illustré par Elodie Nouhen, chez Didier Jeunesse (2003)
Taro s'apprête à mener une vie paisible et simple de pêcheur, comme tous les hommes de sa lignée. Mais, petit, il sauve une tortue d'une mort certaine. Plus tard, c'est la tortue qui le sauvera et cela changera sa vie à jamais.
Yuki et les mille porteurs, de Gloria Whelan, illustré par Yan Nascimbene, chez Le Sorbier (2008)
Le père de Yuki, gouverneur, est appelé à Edo, à l'autre bout du pays. Toute la famille est du voyage, Yuki et sa mère en palanquin. Comme elle n'aura pas de cours pendant ce long trajet, Yuki doit composer un haïku par jour, prétexte à la découverte de cette forme particulière de poésies courtes.