1 an sans école

Jolis sauvages

de et illustré par Lise Desportes

chez Steinkis

paru en 2019

dans la collection Romans graphiques

21 x 19 cm, couverture souple, 120 pages

Description :

Lise et Joël découvrent la possibilité d'instruire ses enfants en famille par hasard, mais sentent immédiatement que cette approche serait adaptée pour leur fils Léon, 4 ans. Ils sont partagés entre inquiétudes sur l'organisation pratique, doutes sur leurs capacités à tout gérer, enthousiasme pour une approche plus libre et envie de changer leur mode de vie.

Illustratrice de profession, Lise Desportes a choisi le format de la bande dessinée pour raconter leur première année de non-scolarisation. Ce témoignage familial est complété par des informations sur l'instruction en famille et des portraits d'autres familles.

L'ouvrage est préfacé par Clara Bellar qui a fait connaître les apprentissages autonomes en réalisant le film Être et devenir et en écrivant le livre éponyme.

Notre avis :

Nous avions déjà présenté la version internet de cette bande dessinée : c'est la première fois que la non-scolarisation est représentée sous ce format. C'est une belle initiative de la proposer gratuitement en ligne, grâce au soutien sur Tipeee, mais il n'y a pas à dire, le format livre garde un attrait incomparable. C'est donc un gros coup de coeur pour nous.

L'auteure a un joli coup de crayon. Je ne suis pas moi-même fan de bandes dessinées, mais j'ai trouvé très agréable la lecture de celle-ci, avec des polices d'écriture très lisibles et une couleur unique - pas toujours la même - qui complète le noir pour un effet doux.

Son témoignage démarre lorsqu'elle découvre que l'école n'est pas obligatoire et se poursuit pendant toute cette première année de non-scolarisation pour son fils. Il offre ainsi un portrait qui évolue, dans lequel de nombreux parents pourront se retrouver, sans faire l'impasse sur les moments de doutes et les difficultés du quotidien. L'auteure ne milite ni contre l'école ni pour l'instruction en famille, mais souhaite simplement proposer une alternative pour ceux qui y trouveraient leur bonheur. Les témoignages d'autres personnes (familles non-scolarisantes, mais aussi deux inspectrices) complètent bien ce récit de vie.