Illusions sonores : quand les oreilles nous trompent
Nous avons suivi un exposé sur les illusions sonores à la Cité des Sciences.
Après avoir fait un point sur ce qu'est le son, et comment nous le percevons, nous avons listé les 4 paramètres : la hauteur (c'est aigu ou grave), l'intensité (c'est-à-dire le volume), la durée et le timbre.
La médiatrice a utilisé un spectrogramme et a signalé qu'il existait des applis gratuites sur ce fonctionnement. L'intensité d'un son s'y lit à la couleur des traits (très jaune pour une intensité importante) et l'échelle en hertz indique la hauteur (les vibrations élevées pour les sons aigus et les vibrations plus lentes pour les sons graves). Il est ainsi possible de visualiser des sons pour les comparer. On distingue notamment les sons purs des voix ou sons avec harmoniques. Nous avons donc pu constater que notre cerveau interprète un son avec harmonique comme plus fort alors qu'il a la même intensité.
Saviez-vous que certains sons ne sont perceptibles que par les jeunes ? Lors de la démonstration, les enfants ont réagi à des sons à 16 000 et 17 000 Hertz que les adultes ne décelaient pas !
On peut même prendre une image pour voir ce qu'elle donne au spectroscope. Ce serait amusant à faire avec son propre portrait pour savoir à quels sons il correspond !
Nous avons aussi évoqué les tritons, l'enchaînement de deux sons qui semblent monter indéfiniment ou l'effet McGurk, expliqué sur cette vidéo :