Ce qui flotte, ce qui coule
Nous avions déjà assisté à ce même exposé à l'Espace des Sciences Pierre-Gilles de Gênes, mais les piqûres de rappel ne gênent pas les enfants quand ils s'intéressent à un domaine et puis, d'un médiateur à l'autre, il y a toujours quelques différences.
Comme la fois précédente, la médiatrice a commencé par interroger les enfants sur les fruits qui flottent et ceux qui coulent : banane, pomme, kiwi, citron, orange, grain de raisin, noisette ont été testés. Les enfants en ont déduit que ceux qui flottaient contenaient de l'air. Pour vérifier, ils ont secoué des noisettes : on se rend compte qu'elles bougent dans leur coquille, il y a donc de l'air.
Ils ont ensuite soupesé différents métaux avant de voir s'ils coulaient ou non : en fait, le poids n'est pas l'élément important. Là aussi, ce qui compte, c'est qu'un cylindre métallique (ou d'une autre matière) ne contient pas d'air, alors qu'un moule à tartelette, par exemple, flotte.
Ils ont ensuite tenté de faire couler ou flotter des carrés de papier d'aluminium.
En boule, si on chasse bien l'air, ça coule. A plat, ça flotte.
Expérience suivante : chacun devait former une barque en papier alu et y mettre le plus de pois chiches possible sans que cela ne fasse couler le navire.
Mon plus jeune a battu les records avec son embarcation et ses 46 pois chiches !